Ouverte depuis le 3 mars, la boulangerie Soufflet remporte un vif succès, les clients se succèdent et sont conquis. Il faut dire que Joffrey travaille dur pour les satisfaire.
Ce métier : boulanger pâtissier, ça vous est venu comment ?
– Et bien quand j’étais petit on allait en vacances à Perpignan avec mes grands-parents et on était voisin d’un boulanger, comme il fait très chaud, là-bas, ils ouvraient les grands rideaux de fer et je pouvais observer les boulangers travailler. J’ai aussi cette image du boulanger, dans la femme du boulanger outre les péripéties avec sa femme que je ne comprenais pas, ce qui m’a marqué c’est que tout le village venait voir le boulanger qui était très important pour les habitants. Maintenant le métier n’est plus aussi noble mais les clients apprécient encore le bon pain.
Quel est votre parcours ?
– J’ai fait mon apprentissage à Marcoing avec M. Quiévreux. Mais, j’ai eu envie de voir autre chose, j’ai voyagé, je suis allé aux Etats-unis et puis je suis revenu ! Je ne voulais pas être boulanger, j’ai travaillé à la Sicos. Si on m’avait dit y’a 20 ans que j’achèterai la boulangerie dans laquelle j’avais fait mon apprentissage, je ne l’aurais pas cru et pourtant, j’ai entendu dire que la boulangerie de Marcoing était à vendre, ma femme, Delphine s’est renseignée à tout hasard, on a vu avec la banque, le prêt a été accepté et c’est parti.
Quelles sont les choses les plus difficiles dans le métier ?
– Le plus dur ce sont les horaires, je dors à peine 6h en 2 fois, je dors entre 12h et 14h30 et entre 21h et minuit. La vie de famille c’est pas évident, ma femme est infirmière conseil, elle partait la semaine, c’était difficile de gérer ma fille à mener à la nounou, la boulangerie à Marcoing nous étions que 2. Quand nous avons choisi d’ouvrir à Gouzeaucourt, on savait que ce serait pire, j’ai donc embauché ma femme pour qu’elle m’aide. Gouzeaucourt, c’est bien situé, et ça me rapproche de chez moi.
Et les plus gratifiantes ?
– Et bien c’est de voir le soir qu’il ne reste plus rien sur les étals, ça prouve que ça marche que les clients sont au rendez-vous ! Et avoir des retours positifs sur les clients qui reviennent ça motive. Créer des emplois, c’est aussi gratifiant. Raphaël a fait son apprentissage avec moi et je l’ai embauché. Sabine va partir à la retraite, après 35 ans de maison, il faudra recruter une nouvelle vendeuse. J’espère prendre d’autres apprentis motivés et surtout courageux pour faire ce métier.
Ouvrir une seconde boutique, c’est lourd ça nécessite une bonne équipe ?
– Même si tout roule, y’a toujours quelque chose qui ne va pas comme je voudrais, je fais des semaines de 90h pour le même salaire que j’avais dans mon ancien job à 35h, mais ce métier, je l’ai dans les tripes et oui c’est important d’avoir une bonne équipe sur qui je peux compter ! Il y a Delphine, Jérémy, Julie, Madison, Marion, Raphaël, Romain, Sabine, Véronique et Anne qui arrivera le 7 avril. Le bon pain c’est 50 % le boulanger 50 % le meunier moi je travaille avec les Moulins Bourgeois dans la Marne et ils sont super !
Pour le contacter ou retrouver ses succulentes douceurs :
452 Avenue du Général De Gaulle 03.27.37.29.43
Boulangerie Patisserie Soufflet
Et puis Mam’Zelle peut vous dire qu’elle vous le recommande car elle a goûté les fabuleux éclairs au chocolat! Je n’en avais jamais mangé d’aussi gourmands et le prix donne encore plus envie!